Multiversum, tome 1

Auteur : Leonardo Patrignani
Edition : Gallimard Jeunesse
Parution : 2013
Pages : 329
Langue : Français
Genre : Fantastique, Jeunesse

Synopsis : « Alex vit en Italie, Jenny en Australie. Ils ne se sont jamais vus pourtant ils se connaissent depuis toujours, unis par un lien télépathique très fort. Le jour où ils cherchent à se rencontrer, ils découvrent qu'il existe une infinité d'univers parallèles et que la réalité qui les entoure n'est qu'une de ces multiples dimensions. Parviendront-ils à se rejoindre tandis que leur destin semblie lié à celui, inéluctable, de la Terre ? Existe-t-il un monde où vivre leur amour ? »






Mon avis :

   Ce livre m'a énormément intéressé de part... sa couverture. Oui, bon, vous devriez être habitué à mon côté superficiel maintenant, non ? Enfin, avouez que ce livre est sublime esthétiquement parlant. Rien que pour l'objet-livre, je ne pouvais pas ne pas me le procurer. Et les deuxièmes et troisièmes tomes sont aussi très beaux, donc jusqu'ici, rien à redire, c'est du bon boulot. Enfin bref, ça fait bien longtemps que ce premier tome traînait dans ma PAL, il était donc temps que je l'en sorte !

   Nous suivons ici Alex, un jeune italien de 16 ou 17 ans, qui a une particularité depuis quelques années. En effet, il peut entrer en communication via un lien télépathique avec une jeune australienne du même âge, du nom de Jennifer, aka Jenny. Un jour, Alex va chercher à rencontrer Jenny, sauf qu'une fois à destination, au lieu de rendez-vous, ils ne se voient pas. Ils découvrent alors une tragique réalité : ils ne vivent pas dans la même dimension. Commencent alors les recherches pour se rejoindre, sans compter les ennuis qui arrivent.

   L'histoire est sympa, pas transcendante, mais agréable. En revanche, j'ai trouvé qu'il y avait pas mal d'éléments qui n'étaient pas vraiment crédible. Alors oui, c'est du fantastique, oui, c'est normal que tout ne paraisse pas réel, mais là, non. Par exemple, Alex et Jenny sont liés, certes, ils se parlent à distance, d'accord. Mais comment Alex peut-il tomber amoureux de la fille alors qu'ils n'ont échangé que quelques mots, qui sont entre autre leurs prénoms, et les endroits où ils habitent. Je suis désolée, mais non ! Enfin, on va dire que ça gêne de moins en moins au fil de la lecture, puisqu'ils sont quand même mignon ces deux là. Et il faut dire que le destin ne leur fait pas de cadeau, donc je peux comprendre qu'ils s'attachent respectivement à la personne avec qui ils sont connectés.

   Par contre, j'ai beaucoup aimé la notion de Multivers, sur laquelle le livre est centré. C'est un phénomène vraiment intéressant et qui m'a beaucoup plu, car du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été fascinée par les univers parallèles, par le fait que chaque action que l'on fait ou que l'ont aurait pu faire nous fait devenir une personne différente, et que par conséquent, il existerait des millions, des milliards, voir une infinité de dimensions. Il existe d'autre théories tout autant intéressantes, mais celle-ci est particulièrement bien traitée dans ce premier tome. Bien évidemment, tout n'est pas encore dévoilé, et j'en attend beaucoup de la suite pour me donner les réponses à toutes les questions restées en suspens à la fin de ce tome-ci.

   Quant aux personnages, j'ai bien aimé Alex, mais sans réel attachement. Je n'ai pas été emballée plus que ça par son histoire personnelle. De même pour Jenny. Mais les deux ensembles, c'était pas mal du tout, certainement les moments que j'ai préféré. Par contre, Marco, qui deviendra, j'en suis presque certaine, un personnage vraiment important dans la suite, ne m'a vraiment pas transcendée. J'espère donc que les parties où il sera mis en avant seront plus prenante dans les tomes suivants.

   Pour conclure, j'ai bien aimé ce premier tome. Ce n'était pas extraordinaire, mais tout de même bien sympa à lire. Les petits bémols étant le manque de crédibilité par moment, et les personnages un peu fades à mon goûts, je vous conseille tout de même de lire ce livre, ne serait-ce que pour le Multivers. Et puis, au pire des cas, vous aurez toujours un superbe objet-livre, non ? Vous finirez par vous habituer à mon amour pour les belles couvertures, vous verrez... et puis, ce n'est pas contagieux. Enfin... je ne crois pas !

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

« Le tourbillon.
Un mélange de plaintes, de paroles, de formes indistinctes et gigantesques. Des millions de voix qui se chevauchaient, mêlées à des images insaisissables qui tournaient dans sa tête comme dans une terrible centrifugeuse de sentiments et de visions.
Quelques instants.
Puis le silence. »