Sœurs Sorcières, tome 3

Auteur : Jessica Spotswood
Edition : Nathan
Parution : 2015
Page : 435
Langue : Français
Genre : Fantasy, Young Adult

Synopsis : « L'attaque de la prison d'Harwood a été un succès : des dizaines de jeunes femmes injustement enfermées par les Frères ont été libérées. Mais Cate ne peut s'en réjouir. Sa sœur Maura a basculé du côté de la violence : elle a effacé la mémoire de Finn, son amoureux, et a anéanti tous les Frères du Conseil. L'heure de la prophétie semble avoir sonné... Maura ira-t-elle jusqu'à tuer sa propre sœur ? »







Mon avis : 

   Aaaaah... Ce troisième et dernier tome est juste GÉ-NIAL ! La trilogie n'aura fait que monter crescendo au fil des tomes, de plus en plus prenant, de plus en plus d'action, de plus en plus... Waouh. J'étais déjà assez emballée par le premier tome, qui n'était pas un coup de cœur, mais une très bonne lecture avec un univers très intéressant. Le tome 2 était plutôt divisé en deux avec une première partie assez lente, et une deuxième totalement explosive, que j'ai absolument adoré. Mais ce troisième tome... il est prenant du début à la fin, même si la deuxième moitié est plus addictive encore, car l'action s’enchaîne assez vite !

/!\ Si vous n'avez pas lu les deux premiers tomes, veuillez directement passer à la conclusion. /!\

   Nous retrouvons Cate directement là où nous l'avons laissée, soit juste après la claque monumentale que l'on s'est prit à la fin du tome 2, qui m'a littéralement brisé le cœur. À partir de là s'installe une véritable hostilité entre Cate et Maura, ce qui va aussi provoquer une division dans l'ordre des Sœurs. En plus de ça, Cate ne peut s'empêcher de penser à Finn, à son amour rendu à sens unique. Pour ne pas arranger les choses, quelqu'un semble en vouloir à la petite Tess en la persécutant, en lui faisant croire à elle, mais aussi aux autres sorcières, qu'elle devient folle. 

   Cate reste fidèle à elle même, elle m'a beaucoup touchée dans ce tome ! Par contre je déteste toujours autant Maura... Quelle sale petite peste égoïste , celle là. Sérieusement, du début à la fin, je n'ai pas pu me la voir. Et Tess,,, pauvre Tess, elle qui était si courageuse, si solide du haut de ses 12 ans, se retrouve ici plus fragile que jamais, ce changement radical m'a bouleversée, même si au fond, elle reste assez forte pour tenir bon. Du moins, jusqu'à un certain moment. Elena, que je commençais doucement à apprécier dans le tome 2, à fait un bon dans mon cœur, je l'aime beaucoup ! C'est certainement la personne la plus sensée, la plus raisonnée, dans toute cette histoire. Et il y a Finn, qui ne se souvient de rien, qui connaît à peine Cate et se retrouve un peu perdu en tant que membre des Frères, sachant sont dégoût pour cet ordre. Personnellement, même amnésique, je l'adore. Même si le voir indifférent avec Cate m'a fendue le cœur... De nouveau personnages font leur apparition, notamment Alistair, que, je ne sais pas trop pourquoi, j'ai beaucoup aimé. Lui et Rilla m'on bien fait rire !

   L'auteure a réussit à maintenir le suspense de la fin jusqu'au bout, entre la prophétie, le conflit Cate/Maura, les visions de Tess... je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Les événements pouvaient exploités de bien des façons, et il y a de nombreux rebondissements. c'est hyper prenant et addictif, arrivée au moment où toute action prenait de l'ampleur, je ne suis plus parvenue à arrêter de lire, et pour tout je n'ai même pas essayé, tellement ce que je lisais était palpitant ! La tournure que Jessica Spotswood a choisit de suivre m'a beaucoup plus, que le fin n'est pas un happy-end parfait, ce que j'ai beaucoup beaaaaucoup apprécié, et malgré le fait que certaines choses m'aient attristé,  c'est une conclusion très satisfaisante, et logique finalement. 

   Pour conclure, ce dernier tome est un petit coup de cœur. C'est trilogie est devenue grâce à lui une de mes saga chouchoute, que je conseille vivement à tous ! L'ambiance de l'Angleterre du XIXe siècle est très plaisante et très bien traitée, tout comme l'existence des sorcières à cette époque. Bref, en gros, j'aime, j'aime, j'aime !

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« J'ai perdu une soeur cette nuit - je l'ai rayée de mes tablettes -, mais j'en ai gagné des dizaines. Je compte faire de la Nouvelle-Angleterre un lieu sûr pour chacune d'entre elles. »

« De nouveau, mes joues ruissellent. Mère. Je voudrais qu'elle soit là. Je voudrais quelqu'un pour me prendre dans ses bras, me caresser les cheveux, me murmurer que tout ira bien. Mais je ne suis plus une enfant, et même si quelqu'un me disait que tout irait bien, je ne le croirais pas. »